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 Seria

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Camille Reynaud
Animateur Mesquin
Camille Reynaud


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MessageSujet: Seria   Seria Icon_minitimeMer 15 Sep - 7:54

Ma mère, mon père et moi vivions dans une petite cabane éloignée de notre royaume natal : Perfal. La vie était dure car nous avions juste assez d’argent pour survivre… Mon père était un marchand et ma mère une barde. Moi? Maladroite, faible, peureuse… Ainsi l’on me décrit. Nous menions une vie bien normale. Enfin jusqu’au jour où l’on à sonner à la porte… Nous n’aurions jamais du l’ouvrir. Mais nous l’avons fait. L’étranger était habillé de noir avec une longue cape qui trainait derrière lui.
- Je peux rentrer? dit-il simplement.
- Bien entendu, répondit Dygor Tosnet, mon père
L’étranger se présenta;
- Je me nomme Ferz… Et je suis venu vous pourrir la vie!
Il ricana… Mon père et moi nous regardions ébahi. Que voulait-il dire par là…
- Je vous explique : ce terrain appartenait à Pilos Danres. Il avait passé la moitié de sa vie ici… Un jour il à rencontré la femme de sa vie : Nara. Elle est partie lui montrer le monde! Il était heureux comme tout! Ils sont partis habiter dans un autre royaume… Mais monsieur Danres avait oublié son terrain! Vous suivez?
Nous acquiescions, même si nous ne savions toujours pas où il voulait en venir
- Pilos Danres est mort il y a quelques jours… Comme c’est triste… dit-il mesquinement. N’ayant aucunement parlé de ce terrain dans son testament, il revient directement au dirigeant du royaume : Monsieur Pleinoas. Je suis son conseillé et son plus fidèle serviteur.
Il arrangea sa cravate et haussa la tête, fier. Ferz sorti de sa poche un rouleau de parchemin qu’il déroula devant nous.
- Je cite, c’est écrit de la main même du dirigeant! Donc…
« La famille Tosnet est prié de quitter les lieux d’ici une semaine ou nous le ferons de force. Tout biens qui resterons sur le terrain seront immédiatement confisqués et iront directement dans la grande caisse.
- Mickael Pleinoas»
Il sourit, fier de son coup. Mon père fronça les sourcils. La colère montait en lui… Je n’aimais pas ça. Il cria dans les oreilles de Ferz
- Jamais! Cette maison est à nous et je l’ai construit de mes propres mains! Nous resterons et vous ne pourrez nous en empêcher!
Dygor poussa l’étranger hors de la maison puis lui claqua la porte au nez. Je lui chuchotai;
- Mon père, ne croyez-vous pas plus sage de l’écouter? Je pense que c’est très sérieux et puis ils sont capables de tout… Je…
- Tait toi donc. Tu comprends, Seria, je ne veux pas perdre ce que j’ai semé… J’ai mis tant de mal pour arriver jusque là tu sais… Ils ne peuvent pas tout m’enlever. Je pars mais je vais revenir. Dans quelques jours… Prend soin de ta mère durant mon absence.
Il me sourit. Moi je me mis à pleurer.
- Ne me laisse pas… dis-je en prenant sa main
- Je reviendrai.
Il prit sa veste puis sorti dehors. J’attendis devant la porte : j’étais sûre qu’il allait revenir après quelques minutes. C’était faux. Les jours passèrent et il n’était pas revenu. Nerlia, ma mère, était tombée malade… J’étais perdue. Je ne pouvais m’occuper de cette maison toute seule. 4 jours. Cela faisait 4 jours qu’il était parti. Le cinquième jour, j’entendis quelqu’un cogner à la porte.
- C’est moi, dit une voix grave
Mon père! Plein de joie, j’ouvris la porte et lui sauta des les bras. Il me repoussa… J’observais son visage et j’étais horrifié. Il avait changé, je ne le reconnaissais plus… Premièrement, il portait un masque. Ensuite, il avait une cicatrice sur le bras puis je l’ai vu
- Père, ce signe sur votre épaule… C’est celui de Mordak… Ne me dis pas que…
Il me fit signe que oui de la tête. Mordak est le dieu du mal et du chao. Je reculai puis m’enfargea dans un tabouret. Je criai;
- Rendez-moi mon père!, dis-je en pleurs
- C’est… moi.
- Enlève ce masque.
Il hésita puis l’enlevai. Sur son visage j’aperçu une marque. Une sorte de cicatrice à huit branches… Seria compris.
- Pourquoi as-tu fais ça
Je me mis les mains sur le visage
- Il le fallait.
2 jours s’était écoulés et je sentais que je m’éloignais de plus en plus de mon père. Ma mère n’avait pas conscience de ce qui se passait… Puis vint le grand jour. À la porte l’on à cogné, sur la porte mon père s’est rué. Moi, je me suis cachée et j’avais peur de ce qui allait se passer. Dygor ouvrit la porte et laissa rentrer poliment Ferz ainsi que des gardes qui le suivait
- Je vois que vous n’avez pas bien compris le message. On vous a dit de ficher le camp! s’exclama Ferz.
Ferz gifla mon père puis lui asséna un coup dans le ventre.
- Tu n’es qu’un pauvre et idiot de paysan, cracha le conseiller au visage de Dygor
- Tu n’aurais… pas … du…
Mon père se leva puis se jeta sur le pauvre Ferz… Je ne le reconnaissais plus. Ce n’était pas mon père qui se tenait devant moi, c’était un monstre. Alors je fermis les yeux.
- Un rêve, dites moi que c’est un stupide rêve, marmonnais-je
Non, ce n’en était pas un. J’entendis des cris, des pleurs, des coups de lames et du sang coulé. Lorsque le silence se fit, j’ouvris un œil, ensuite l’autre… Je me levai vu les corps de Ferz ainsi que ses chiens de gardes qui gisaient par terre… morts.
- Non…
Mon père était avec eux
- Mon père, répondez moi!, dis-je en pleurs. Je criai.
- Je suis… désolé…
Il ferma les yeux, et ce, à jamais… J’enlevai son masque lentement et cria d’effroi quand je vu ce qui était devant moi. La marque, la cicatrice avait 10 branches. C’en était fini. La haine l’a tué. Je ne sais toujours pas ce qu’il avait fait durant ses journées d’absences, mais je sais qu’il n’aurait pas du… Il a mis sa vie en danger et il a maintenant payé. Une pensée me traversa soudainement à l’esprit…
- Si mon père est un… lycan… ma mère…
Je ne terminai même pas ma phrase et me dirigea vers sa chambre. Lorsque je vis des marques de griffes sur la porte, je compris ce que j’avais tant redouté. Ma mère s’était fait tué… Par des… loups-garous… Non… Je m’écroulai par terre et pleura toutes les larmes de mon corps. J’ai fuis la maison et j’étais revenue à Perfal. Abandonné, seule et orpheline, je ne savais plus où j’en étais. J’ai juré ce jour même que quiquonc se mesurerait à moi et à l’honneur de ma famille serait tué. J’ai dormis sur le trottoir et je mangeai tout ce que je trouvais. J’avais même tenté à plusieurs reprises de me tuer. Mais une femme m’a recueilli et nourri : Ellen. Je la considérais comme ma mère mais je savais bien qu’elle ne pourrait la remplacer. Elle a continué de m’élever avec son, enfin, ses fils : Nik et Érik. Lorsque j’eu mes 18 ans, j’ai quitté la maison puis j’ai décidé de vivre ma propre vie.
II
Je me suis beaucoup dévoué à ma religion : Coart, le dieu de la nature et de la neutralité. Beaucoup de gens ont croisés mon chemin : Boris, un ami fidèle, Raphëlla, une aubergiste qui ne manque pas d’humour, Pépito, mon maître d’arme… Je me suis même marié. Je vous le jure. Avec un certain Raphaël habitant depuis peu le royaume. Je me plais bien, ici. Mais je n’oublierai jamais le poids qui me pèse toujours sur la conscience… Mes parents. Et une personne n’a fait qu’aggraver ceci : Daran. Il a la même marque que mon père. C’est dur, et j’aimerais en connaître plus à son sujet. Tient, le voici justement qui rentre dans l’auberge…
- Bonjour, Daran, lâchais-je accoté sur une poutre.
Il ne me salua même pas : il n’a fait que s’assoir à une table et boire une bière comme si sa vie en dépendait… Oh, je ne vous l’avais pas encore dit : il veut être vampire. C’est fou, non?
- Où est Kaelle?, lui lançais-je.
Kaelle est la fiancée de Daran mais surtout ma meilleure amie. Sans m’adresser un regard, il me lança;
- Je ne sais pas.
Bon, je me débrouillerai toute seule on dirait. J’ai besoin de parler à Kaelle. Vraiment.
« Sûrement dans sa chambre…» pensais-je
Je montai donc à l’étage puis vint cogner à sa porte. Rien. J’essayai de nouveau puis j’entendis enfin le bruit du verrou. Une jeune femme aux longs cheveux blonds se plaça devant moi.
- Seria! Comme je suis heureuse de te voir ! Entre donc! dit-elle en me sautant littéralement dans les bras.
J’entrai donc dans la petite pièce puis vint m’assoir sur son lit. Elle fit de même. Nous discutâmes longuement tout en riant de nos anecdotes. Lorsque l’heure de mon départ approcha, je repris mon sérieux. Remarquant cette réaction de ma part, elle se tu. Je lançai :
- Tu sais, Daran, ton fiancé…
- Oui?
- … t’a-t-il parlé de sa marque?
Elle baissa les yeux puis soupira.
- Je croyais qu’il n’en n’avait parlé à personne.
- À moi, si, soufflais-je.
Kaelle se tourna vers moi puis me fixa dans les yeux. Je remarquai qu’à présent les siens étaient sur le bord des larmes.
- Je sais qu’il s’est engagé dans le mauvais chemin mais il n’est pas méchant! Je te pris de me croire, Seria! Il a fait tant de chose pour moi…
- Je le sais.
- Tu veux que je t’en dise un peu plus?...
- Oui.
Elle soupira puis pris une expression qui voulait dire «je ne sais pas si j’ai le droit de te le dire…» Après mure réflexion, elle décida de me dire tout ce qu’elle savait.
- Elle a six branches, comme tu le sais surement déjà.
J’acquiesçai
- C’est un… portail…
- Un portail?
- Oui. Entre ce monde et le monde des morts. Lorsque un mort veux passer par ce… portail… Daran se tort de douleur et sa marque s’ouvre et il y a du… sang… Oh! Seria!
Elle se jeta dans mes bras en pleurs. Je la serra à mon tour; je comprenais ce qu’elle vivait.
- Je ne veux pas le perdre…
- Je sais, et nous ferons tout pour empêcher que cela se produise.
Kaelle me lâcha puis me sourit, et je lui rendis. Je la saluai puis descendis les marches une à une. Daran était partit. Évidement. Même si moi et lui ne nous étions pas vu souvent, j’avais l’impression de le connaître déjà.
III
Alors je me rendis au cimetière rendre visite à mes parents. Je déposai des fleurs sur leurs tombes, retenant mes larmes. Je n’ai jamais pu dire la vérité à personne. Je disais que mes parents avaient été tués par des loups-garous… C’était plus simple ainsi. Mon passé restait profondément dans mon cœur et c’est la seule place où il vit encore. Lorsque je me levai pour quitter cet endroit, j’entendis une voix. Alors je me rapprochai… Cette voix ne m’était pas familière. Derrière un arbre, j’observai. Un jeune homme, dans la vingtaine environ, chantait. Devant une tombe, il murmurait des paroles de son pays. Cet homme, c’est Namor. Il habitait, comme Daran, depuis peu le royaume.
- Tu es morte, mais bien vivante dans mon cœur, Ellyria. Je te le jure, je vais te venger, au risque même de ma perte! hurla-il avec rage. Celui qui t’a tué va payer! Je t’aime et je t’aimerai toujours… J’aimerais tellement te revoir, entendre encore ta voix, flatter tes doux cheveux… J’espère avoir été à la hauteur pour toi.
Il avait les yeux remplis de haine et de tristesse. Namor observait la tombe et lui parlait comme si elle était vivante. C’est alors que d’un buisson sortit… Daran.
« Que faisait-il là?»
- Je peux rendre ton désir réalité…
Namor se retourna soudainement et dégaina son épée;
- Qui es-tu?
- Je me nomme Daran.
- Et que me veux-tu?
- Je peux faire revenir ta femme. Et tu le sais très bien. Enfin, ne m’as-tu donc pas encore oublié… Kastiel?
Namor posa sa main sur son cœur et recula de quelques pas avant de s’enfarger dans une racine et de s’effondrer par terre.
- Va-t-en! Tout ceci est derrière moi!
- On oubli jamais son passé…
- Moi je l’ai fait! Arrête de revenir en arrière et comprend que tout ce qui compte c’est le moment présent! Rien d’autre.
- Tu te trompes. Ou alors tu te confonds. Ta chère Ellyria, pourquoi continus-tu de vivre dans son passé alors?
Namor se releva d’un bond et menaça Daran du doigt;
- C’est différent. Laisse-moi en paix maintenant.
- Bien. Mais sache que je reviendrai.
Sur ces mots, Daran quitta le cimetière pas à pas. Le voyant s’éloigner, Namor se laissa tomber par terre et se mis les mains entre le visage. Je m’approchai alors de lui doucement puis lui tapai sur l’épaule.
- Je t’ai dit de déguerpir! cria-il
- Je ne suis pas celui que tu crois, lui lançais-je avec un sourire.
Il se retourna alors puis ses yeux croisèrent les miens. Alors je déposai une petite fleur de lys que j’avais gardé sur la tombe d’Ellyria.
- Pourquoi fais-tu cela?
- Namor, je sais que tu as vécu des choses difficiles. Un lourd passé te pèse sur la conscience. Je pense qu’il est temps que tu passes à autre chose et…
Il m’arrêta net;
- Tu ne me connais pas! Tu ne sais rien de ce qui s’est passé! Tu ne sais rien de moi!
- Je te connais plus que tu ne le crois, Namor. Mais je sais que cela ne suffit pas.
Namor me regardai avec ses yeux doux puis fixa la tombe qui était à ses côté. M’ignorant, il caressait la pierre ainsi que le nom gravé sur celle-ci. J’ai compris qu’il était temps que je parte. Alors je quittai le cimetière en lui lançant un dernier regard.
Mon fiancé m’attendait à la maison, comme tous les soirs finalement. Mais comme j’étais heureuse de le retrouver après cette grosse journée…
- Je suis de retour!, criais-je en ouvrant la porte.
Je le vit apparaître sur le seuil de la porte. Il était beau, grand, comme habituellement quoi! Mais je trouvais qu’aujourd’hui, il se surpassait. Alors il prit mon visage entre ses mains et me donna un baiser. Le temps s’arrêtait et je ne voyais plus que lui. Il retira alors son visage du mien puis m’accorda son sourire qui me faisait toujours craquer. Il me présenta d’un signe de la main la table puis tira une chaise pour que je puisse m’assoir. Raphaël servit le repas puis, la bouche pleine, il commença à discuter.
- Alors, qu’as-tu fais aujourd’hui? Du nouveau?
- Je suis passé voir mes amis, rien de nouveau…
Que pouvais-je dire d’autre? Je n’aime pas lui mentir, c’est même très mal, mais j’étais prise au dépourvue et c’est tout ce que j’ai trouvé à répondre. Après le repas, je suis allé me coucher. Dans mon lit, les questions ne cessaient de tourner dans ma tête…
« Daran à appeler Namor Kastiel… Pourquoi? Avaient-ils tout les deux aussi un lourd passé? Cela n’a pas l’air de déranger Daran… Il faut que j’en sache plus. Demain, je vais aller le voir et lui en parler.»
Sur quoi, je m’endormis.
IIII
Au chant du coq, je me levai après plusieurs bâillements. D’un pas décidé je me rendis à l’auberge en espèrent y retrouver Daran. Pile au moment où j’allai passer le seuil de la porte, un étranger me tapa sur l’épaule puis m’entraîna dans un coin.
- Madame Tosnet?
- Mademoiselle. Qui êtes-vous?
- Mais voyons ne me reconnais-tu donc pas!
Je le scrutai alors dans tous les angles mais je ne savais toujours pas qui était la personne se trouvant devant moi.
- Voyons! Je suis Nik!
- N… Nik! Je ne t’avais pas reconnu mon vieux!
Je lui sautai dans les bras puis, voyant que je ne le lâcherais pas, il me repoussa.
- Tu m’as manqué, dit-il en m’accordant un sourire.
Nik est mon frère adoptif : l’un des fils d’Ellen, la femme qui m’a recueilli.
- Toi aussi tu m’as manqué, frérot!
Il fronça les sourcils.
- Tu sais très bien que je n’aime pas quand tu m’appelle comme cela…
Il retrouva aussitôt sa bonne humeur.
- Qu’es-tu devenue après toutes ces années?
- Comme tu le vois, je n’ai pas beaucoup changé!
Il me sourit puis, d’un geste de la main, m’invita à entrer dans l’auberge. C’est là que j’aperçu Daran assis sur une table en face de Kaelle. Nik m’invita à m’assoir à leur table voisine. Gêné, je m’assis. Kaelle commença :
- Quel plaisir de te voir ici! Seria, tu me présente ton ami?
- Oh, oui, bien entendu : c’est Nik! Mon frère adoptif.
- Ah oui! Seria m’a beaucoup parlé de toi!
Je n’en suis pas sur mais je crois qu’à ce moment-là Nik rougissait.
- Enchanté mademoiselle, dit-il en faisant une révérence.
Nik est de nature très attentionné et poli. Je remarquai alors que Daran commençait à s’énerver. Il est très protecteur. Pour calmer l’atmosphère, Nik nous raconta sa vie lorsqu’il avait quitté, lui aussi, Ellen. Comme quoi il était devenu barde et jouait dans des auberges de tous les royaumes. Mais je commençais à me douter qu’il inventait des bouts de son histoire juste pour impressionner Kaelle. Comme quand il dit qu’il a sauvé son village natal d’une attaque de dragon en les tuant avec ses propres poings… S’en fut trop pour Daran : Il se leva d’un bond puis quitta l’auberge. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis levé moi aussi.
- Excusez-moi.
Je suivis Daran à la course.
- Attend moi!
Il ne se retourna point et continua de marcher en direction de la forêt. Je réussis à la rejoindre puis marcha à sa côté. Sans me regarder, il me demanda :
- Pourquoi me suis-tu? Je n’ai rien à te dire.
- Oui, au contraire. Qu’as-tu fais à Namor?...
Cette question ne sembla pas le choquer ou lui faire évoquer quelconque sentiment. Il se contenta de me dire que Namor avait choisi seul sa voie et que c’était à lui de payer aujourd’hui. Je me posai devant lui pour l’arrêter.
- Mais de payer pour quoi?
- Pour ce qu’il a fait.
- Et qu’a-t-il fait?
- Pourquoi te le dirais-je? Je ne te dois rien.
- J’ai… besoin de savoir…
- Ça ne me suffit pas.
Il continua sa marche en me contournant. Je n’allais pas me laisser abattre pour si peu, alors je continuai de le suivre.
- Je peux t’en dire plus sur ta marque.
Il s’arrêta.
- Je t’écoute.
- Promet moi de me dire par la suite ce qui c’était passé avec Namor.
- Je ne promets jamais.
J’aurais du m’en douter. Je vais m’en contenter.
- Pour l’instant ta marque à 6 branches. Si la haine te ronge trop… Elle va avoir de plus en plus de branches jusqu’à ce qu’elle arrive à dix… et là, c’est la fin.
- Ce n’était pas une information assez importante.
Il continua à marcher vers la forêt. C’en était trop : je renonçai. Enfin, pour le moment. Nik m’attendait devant l’auberge. Lorsqu’il m’aperçut, il décroisa les bras et les jambes puis vint me rejoindre.
- Que t’a-t-il pris de nous quitter comme ça?
Voyant que j’hésitais à répondre, il se contenta de me sourire et de me dire que ce n’étais pas grave. Puis, il me raccompagna chez moi.
- Merci, Nik. Merci d’être dans ma vie.
Je lui souris et il me le rendit. Je le vit s’éloigner petit à petit, alors je rentrai chez moi. Durant la nuit, je me fus réveillé par un son… Une mélodie. Entre deux bâillements, je me penchai à la fenêtre et c’est alors que j’aperçu Nik jouant de la luth devant mon balcon.
- Nik, il est cinq heures et j’ai…
- Tait-toi donc et viens me rejoindre!
- Je suis fatigué, Nik…
- Tu as peur?
Il m’adressa son sourire malicieux alors je soupirai puis alla le rejoindre.
- Bon qui a-t-il?
- Suis-moi!
Il se mit à courir alors j’essayai de le rejoindre. Nous sommes atterris devant une petite cabane en ruine. Nik se tourna vers moi puis, souriant de toutes ses dents, il me cria :
- Alors?
- Je ne vois toujours pas où tu veux en venir…
- Mais voyons, Seria! C’est la maison d’Ellen! Notre maison!
Ébahi, j’observai la cabane tout ses recoins. Il n’y avait pas de doutes : Nik avait raison, c’est bien la maison d’Ellen. Remarquant ma réaction, il souleva quelques poutres qui laissèrent découvrir une porte.
- On entre?
- Nik voy…
Sans me laisser terminer, Nik était déjà rentré. Je poussai un long soupir puis ne tarda pas à le rejoindre à l’intérieur.
- Fais attention où tu marches.
Je contemplai un vieux tableau abimé sur un mur quand je me rendis compte que Nik n’était plus là.
- Nik! Sale nigaud, où es-tu?
Je parcourrai les couloirs, certes fissurés et détruit, mais encore parcourable.
- Nik si je me rends compte que tu…
C’est là que je l’aperçu, figé comme de la pierre, devant une petite pièce. Lorsque j’allai lui demander ce qui se passait, j’ai vu ce pourquoi il était ainsi. Une femme gisait morte dans un lit. Mince comme une feuille, froide comme de la neige.
- Le… salaud… s’exclama Nik au bord des larmes.
Ne se retenant pas, celles-ci se mirent à couler.
- Il l’a laissé mourir de…faim, dit-il entre quelques sanglots.
Je me mis à pleurer à mon tour. Cette femme morte, blanche comme un lige, était Ellen. Erik l’avait laissé tomber. Malade, elle n’a pas pu faire autrement que de se laisser mourir de faim.
Ensemble, nous étions figés devant cette scène. Le temps c’était arrêté.
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